Est-ce une alternative acceptable pour le semi-auto ?

Publié le 15 septembre 2017
Auteur Peter Moore
Le fusil de sport à chargement automatique est-il en voie de disparition en Europe ? Les Britanniques ont perdu le droit de posséder des carabines à percussion centrale à chargement automatique en 1988. Cette décision a été prise à la suite de la fusillade de Hungerford, au cours de laquelle Michael Ryan s'est déchaîné avec un AK47 semi-automatique et d'autres armes qu'il possédait légalement. Un acte impossible à défendre pour tout tireur sportif bien-pensant ! Contrairement à l'Europe, la majorité des reflex britanniques étaient de type militaire, semi-automatiques uniquement et utilisés pour la compétition Practical Rifle, qui est un sport dynamique ou d'action. Peu d'entre eux, voire aucun, n'utilisaient les types de fusils de chasse tels que le Browning's Automatic Rifle (BAR), etc. Aujourd'hui, nous utilisons des fusils à traction manuelle (mann-opp), principalement basés sur l'AR15, pour le tir de compétition.

Les jours sont comptés

Mais les attitudes changent en Europe : de plus en plus de pays s'intéressent aux armes semi-automatiques sportives et estiment qu'elles sont peut-être un peu trop nombreuses ? Il semble que leurs jours soient comptés, ou certainement limités ! Mais les fabricants s'adaptent ! Le Maral de Browning en est un bon exemple ; il s'agit essentiellement d'un BAR, mais sans système de fonctionnement semi-automatique ! Au lieu de cela, une poignée de commande plus grande est substituée, ce qui fait que le pistolet est une action mann-opp straight-pull comme un Blaser R8 et qu'il est toujours rapide à utiliser. Une autre adaptation inhabituelle est le Speed Line de Verney Carron. Ce pistolet à chargement automatique est conçu pour interrompre son cycle de fonctionnement de sorte qu'après chaque tir, la culasse se bloque vers l'arrière et ne peut être libérée qu'en actionnant un levier séparé, ce qui en fait un mann-opp.

Pas tout à fait, mais presque

Nous avons un concept similaire au Royaume-Uni, appelé "Lever Release", mais même s'il ne s'agit pas techniquement d'un SLR selon la définition légale et qu'il s'agit d'une arme à feu de la Section 1 (Large Firearm), notre gouvernement n'est toujours pas satisfait de ce concept. C'est d'autant plus étonnant qu'il a réécrit la loi pour interdire les SLR en 1988. Un aspect de l'interdiction de 88 fait toujours mal : notre National Rifle Association (NRA) s'est adressée au gouvernement de l'époque et a déclaré : "ils ne voyaient pas pourquoi les tireurs sportifs auraient besoin d'un fusil à chargement automatique". Le SLR était donc condamné ! J'espère que les différents organismes de tir européens ne trahiront pas leurs membres comme l'ont fait les nôtres !

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