Top 5 des chasseurs rencontrés au poste

Publié le 27 novembre 2017
Auteur Adrien Koutny
La chasse est une activité magique. Mais pas seulement pour le contact avec la nature, les souvenirs indélébiles et les rencontres inoubliables. Si la chasse est une activité qui nous tient tellement à cœur, c’est aussi grâce au tempérament même des chasseurs. Petit florilège des personnes rencontrées au poste.

Le chasseur de rêves

On en connait tous au moins un. Le chasseur dormeur est quelqu’un qui juge son mirador humide aussi confortable qu’une chambre au Ritz. Carabine posée sur les genoux, ses ronflements vous sont bien utiles dans la mesure où ils attirent les sangliers.

Le chasseur mythomane

Votre ami Marcel vous accompagne à votre battue aux sangliers. Après la première traque, il vous lance : « j’ai vu un sanglier d’au moins 350kg ». Quand vous lui demandez pourquoi il n’a pas tiré, il vous répond qu’entre les buffles, les éléphants, les vélociraptors et sa belle-mère, il n’a pas plus de place pour un nouveau trophée au mur. Cette même personne prétend avoir un jour raté un tir alors qu’il avait une Browning entre les mains. C’est dire à quel point il va loin, très loin !

Le chasseur ami de son banquier

Lors du rond, les instructions sont claires : on ne tire pas tel ou tel cerf, on ignore les laies, on épargne les biches. Mais votre ami Jeannot a semble-t-il quelques problèmes d’audition… puisqu’il prélève à chaque fois un gibier proscrit ! Pour payer l’amende, Jeannot est obligé de prendre rendez-vous avec son banquier.

  • Bonjour, c’est pour un emprunt.
  • Un emprunt ? Hypothécaire, auto, personnel ?
  • Un emprunt cervidé. 4000€ pour un beau cerf.

Le chasseur distrait

François est un chasseur on ne peut plus motivé. Malheureusement, sa mémoire, aussi rusée qu’un renard, lui joue de nombreux tours. Lors de notre dernière chasse, François est parvenu à oublier sa lunette, prendre les mauvaises munitions, mettre des petits mocassins de ville et égarer son téléphone dans les fourrés. Résultat ? Une matinée à lancer : « psss, psss, ouste, va-t’en ! » dès qu’il entendait du gibier s’approcher.

Le chasseur « j’ai loupé de peu »

Marc est persuadé d’être un tireur d’élite. Malheureusement, Marc refuse de reconnaître que la maladie de Parkinson nuit aussi bien à son métier de boucher qu’à son loisir de chasseur. Et quand vous lui faites remarquer qu’il a tiré 30m à côté d’un gros verrat, il vous répond qu’il visait le moineau perché sur son arbre.

PRODUITS RECOMMANDÉS